Des insuffisances de coordination et de rapportage ont été relevées dans l'état des lieux. C'est pourquoi, le gouvernement et ses partenaires conviennent de la nécessité de renforcer le suivi et l'évaluation des interventions en matière de lutte contre la traite, le travail et l'exploitation des enfants qu'ils inscrivent comme axe stratégique.
Le suivi et l'évaluation se réaliseront à deux niveaux.
III.1. Le mécanisme de suivi et évaluation du Comité Interministériel
Le suivi et l'évaluation des activités à mettre en œuvre dans le cadre du présent plan d'action national s'appuiera sur le Système d'Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d'Ivoire (SOSTECI) à travers les différents acteurs intervenant à différents niveaux.
III.1.1. Les acteurs
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Le Secrétariat Exécutif assure la coordination au niveau central avec l'ensemble des Ministères impliqués ;
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Les comités régionaux présidés par les Préfets regroupent tous les responsables régionaux des Ministères membres du comité interministériel, les syndicats, les acteurs nationaux et internationaux ;
- Les comités départementaux, sous-préfectoraux et villageois.
III.1.2. Les activités de suivi-évaluation du Comité Interministériel Les activités de suivi-évaluation se feront à travers :
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Les rencontres trimestrielles de suivi du plan par les membres du comité ;
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Les visites de terrain qui consistent à la supervision des activités menées. Elle consiste en la collecte des données, l'analyse et la transmission des rapports ;
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L'élaboration des rapports annuels pour faire le bilan des activités aux fins de relever les atouts et faiblesses des actions menées sur le terrain pour y apporter des réponses adéquates.
111.2. Le mécanisme de suivi-évaluation du Comité National de Surveillance (CNS)
III.2.1. Les acteurs
Le CNS interviendra à travers son secrétariat exécutif et les autres membres du comité.
III.2.2. Les activités de suivi-évaluation du Comité National de Surveillance
Les activités de suivi se feront à travers :
• les rencontres mensuelles des membres du Comité national de surveillance ;
• les rencontres bimensuelles entre les secrétariats exécutifs du CNS et du CIM ;
• les rencontres mensuelles entre le CNS et le CIM ;
• les visites trimestrielles de suivi des activités de terrain.
Quant à l'évaluation, elle se fera à travers :
• une revue à mi-parcours de mise en oeuvre du plan;
• une revue finale du plan en fin 2014 ;
• une enquête nationale à la fin de la mise en oeuvre du plan.
En définitive, le suivi-évaluation des activités réalisées par les différents acteurs intervenant dans la lutte contre ce phénomène permettra une capitalisation des acquis du Plan d'Action National.