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Les responsables de la communication plaident en faveur d’une synergie d’actions
Le séminaire des responsables de la communication des Ministères et des organisations impliqués dans la lutte contre le Travail des Enfants a pris fin ce vendredi 10 mai 2019, au Cabinet de la Première Dame. Après 48 heures de réflexion et d’échanges, la quarantaine de responsables de la communication ont décidé de mutualiser leurs efforts à travers une stratégie de communication pour mettre en lumière les efforts du gouvernement et des organisations impliqués dans la lutte contre le Travail des Enfants. Un engagement salué par Madame Yao Patricia Sylvie, Secrétaire Exécutive du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS). A cet effet, Madame Yao Patricia Sylvie a traduit les remerciements de la Première Dame, Présidente du CNS. Elle a soutenu que les contributions des responsables de la communication des structures invitées , ont effectivement permis d’identifier les problèmes de communication liés à la lutte contre le Travail des Enfants.
La motion de remerciement a été lue par M. Kébé Yacouba, Directeur de la Communication au Ministère de la Sécurité et de l’Intérieur. Au nom des participants, ce dernier a tenu à remercier la Première Dame pour son engagement pour l’éradication du travail des Enfants. Aussi, il a traduit le vœu des communicants à mutualiser leurs actions pour lutter plus efficacement contre le problème.
Madame Cosse Hermine, Directrice de la Communication du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale et porte-parole des séminaristes, a donné lecture des recommandations faites en quatre (04) points. Ainsi, pour répondre plus efficacement face à la méconnaissance de la problématique du travail des enfants, ils ont souhaité le renforcement des capacités des responsables de communication de tous les Ministères impliqués dans la lutte contre le Travail des enfants. Cette recommandation implique l’organisation d’ateliers et séminaires de formation, des rencontres périodiques entre les spécialistes, les responsables de communication et les journalistes, la création d’espaces permanents d’information et de sensibilisation sur les actions du CNS et du CIM. Deuxièmement, devant la mauvaise perception de la Côte d’Ivoire à l’international en raison de l’implication des enfants dans la production du cacao, les participants à l’atelier ont recommandé l’élaboration des reportages, enquêtes et actions pour équilibrer les informations circulant sur le problème, la revalorisation du prix d’achat aux producteurs de cacao en vue de lutter contre la pauvreté en milieu rural. Devant le manque de visibilité des actions du gouvernement, de leurs résultats et impacts dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, les participants ont recommandé la communication sur le Plan d’Action National 2019-2021 auprès des membres du Gouvernement, des élus, des décideurs politiques, économiques, des organisations de la société civile et aux partenaires, une large diffusion du PAN afin d’impliquer d’autres acteurs qui pourraient manifester un intérêt pour le problème. Enfin, concernant l’absence d’un cadre organisationnel de coordination des actions de communication, ces derniers ont recommandé la mise en place d’un groupe de travail des communicants du CNS et du CIM sur la thématique, d’un secrétariat technique chargé de la communication au sein du CNS et du CIM afin de coordonner toutes les actions de communication sur la thématique et enfin, l’appui par un lobbying et plaidoyer du CNS afin de renforcer la lutte sectorielle des structures du CIM.