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Le CNS forme des travailleurs sociaux
Le CNS en collaboration avec le CIM forment des travailleurs sociaux sur la problématique du travail des enfants
Le Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation, et le travail des Enfants (CNS), en collaboration avec le Comité Interministériel (CIM) continue, sa série de formation des acteurs sociaux sur l’épineuse question des pires formes de travail des Enfants. Ainsi, cette structure, pilotée par la Première Dame, Mme Dominique Ouattara organise du 16 au 17 Septembre 2013 à l’Hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie, un atelier de renforcement des capacités des travailleurs sociaux sur la problématique du travail des enfants. Et ce, après trois (03) précédents ateliers de formation sur la question qui ont eu pour cible, le corps préfectoral, les responsables de la communication des Ministères Techniques, puis, les Gendarmes et Policiers.
En effet, ce sont 75 travailleurs sociaux, venus d’horizon divers, qui vont prendre part, durant deux (02) jours à cet atelier. La cérémonie d’ouverture de ce séminaire a été présidée par le Dosso Moussa, Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation professionnelle, par ailleurs, président du Comité Interministériel (CIM). Il avait à ses côtés, Mme Anne Désirée Ouloto, Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, par ailleurs, Vice-présidente du CIM.
L’honneur est revenu au Ministre Dosso Moussa, président du CIM de prononcer le discours d’ouverture du séminaire. Il a profité de cette tribune, pour mettre en relief l’importance de l’atelier pour la remédiation du phénomène. Pour le Ministre d’Etat, la sensibilisation des communautés sur le phénomène pour un changement de comportement vis-à-vis de la question reste primordiale. Pour le Président du CIM, c’est une évidence de mettre au cœur des programmes de remédiation du phénomène le dialogue et les communautés. Pour toutes ces raisons, il a invité les séminaristes à accorder un intérêt particulier à atelier.
Le CNS en collaboration avec le CIM forment des travailleurs sociaux sur la problématique du travail des enfants
Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant s’est félicitée de cette initiative de la Première Dame. Pour elle, toute initiative visant à amorcer la résolution du problème est à saluer, et à encourager. Et pour cause, selon Mme Anne Ouloto, chaque année, ce sont des milliers d’enfants qui sont coupés de l’affection de leur famille biologique pour être exploités. Et parfois, au risque de leur vie. Aussi, a-t-elle estimé que l’évolution inquiétante du phénomène dans la société ivoirienne doit susciter l’intérêt de chaque ivoirien, en général et des travailleurs sociaux en particulier.
Bien avant, Mme Yao Patricia Sylvie, Directeur de Cabinet de la Première Dame, par ailleurs, Secrétaire exécutif du Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des Enfants (CNS) a situé, le contexte et les enjeux de cet atelier. Ainsi, la collaboratrice de la First Lady a révélé que, le séminaire de formation des travailleurs sociaux fait partie intégrante du Plan d’Action National (PAN) 2012-2014. «(…) Le présent atelier de renforcement des capacités s’inscrit dans une dynamique engagée dans le cadre de la mise en œuvre du PAN 2012-2014 de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants », a-t-elle révélé. Pour Mme Yao Patricia Sylvie, l’objectif de cet atelier est de permettre à tous les acteurs de la chaine d’intervention de disposer d’outils et de capacités nécessaires à l’optimisation de leurs actions. C’est dans ce cadre, selon elle que le CNS et le Comité Interministériel, en collaboration avec leurs partenaires, initient depuis 2012, un programme de renforcement des capacités opérationnelles des différents acteurs de la chaine de remédiation. « Des millions d’enfants à travers le monde sont souvent astreints à travailler dans des conditions qui mettent en péril leur santé, leur éducation, leur développement physique, mental et leur survie. La situation de ces enfants ne leur offre aucune perspective d’un avenir meilleur, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté », a-t-elle indiqué, avant d’ajouter : « Notre responsabilité éthique individuelle et collective devrait nous engager à combattre sans réserve ce fléau, en créant autour de nos enfants un environnement protecteur afin de leur garantir un plein épanouissement ».