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Cérémonie de clôture de l’atelier du CNS
Les séminaristes ont remis leur motion de remerciement à Mme Yao Patricia Sylvie, Secrétaire exécutive du CNS
Le rideau est tombé, le mardi 17 Septembre 2013 à la Riviera palmeraie, sur l’atelier de renforcement des capacités des travailleurs sociaux. Organisé par le Comité National de Surveillance (CNS) des Actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, l’atelier a enregistré la participation de 75 travailleurs sociaux venus de 34 villes de l’intérieur du pays en plus d’Abidjan.
Ainsi, durant deux (02) jours, les séminaristes ont amélioré leur compréhension du problème, mais aussi, leurs compétences dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants.
C’est pourquoi, lors de la cérémonie de clôture de ce séminaire, Mme Anne Désiré Ouloto, Vice-présidente du Comité Interministériel, par ailleurs, Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, prenant la parole au nom du Ministre Dosso Moussa, absent, a tenu à les encourager à s’engager pleinement dans l’éradication du phénomène du travail des enfants. « Il nous faut persévérer et ne jamais renoncer si nous voulons repousser loin de nos frontières la maltraitance et le travail des enfants », a-t-elle exhorté les séminaristes.
Poursuivant, elle a partagé sa conviction qu’un environnement sécurisé, et susceptible de garantir les droits des enfants ne s’aurait être une réalité sans ressource humaine bien formée.
Aussi, s’est-elle félicitée de l’organisation de cet atelier. Pour elle, il est évident que les répercussions de ces deux jours de formations se feront sentir sur le terrain. « Les services rendus aux populations et aux enfants devront être plus dynamique et susceptibles de réduire les cas de violation de leur droit », a recommandé la Ministre de la Famille.
Bada Bernard, Directeur du centre social de San-Pedro a passé en revue, lors de la lecture du rapport final de l’atelier, les recommandations des participants pour la remédiation du phénomène.
Mme Anne Désirée Ouloto vice-présidente du CIM a encouragé les séminaristes à s'investir dans la lutte contre le travail des enfants
Ainsi, au titre de la prévention, ils ont recommandé l’élaboration d’un plan de travail budgétisé ; la réalisation des pré-analyses de l’environnement des communautés cibles ; la garantie d’un soutien et d’un suivi aux mécanismes communautaires de protection ; l’organisation des actions d’animation communautaire pour le développement local ; la facilitation à l’accès aux services sociaux de base par l’accueil, le conseil et l’accompagnement des familles à risques. Au titre de la prise en charge, les séminaristes préconisent la réalisation d’une cartographie des acteurs, des services et des institutions à l’échelle départementale ; la mise en place d’un cadre local de concertation entre les principaux services et enfin, la définition et l’organisation d’un circuit local de référence et de prise en charge des enfants victimes d’abus, de violences et d’exploitation.
Au titre du suivi-évaluation, ils souhaitent la collecte des informations dans le cadre du suivi du travail des enfants. Pour finir, ils préconisent aux autorités administratives et politiques, l’adoption de la politique national de protection de l’enfant ; l’accélération du processus de mise en place du SOSTECI (Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire) sur l’ensemble du territoire national ; la création des infrastructures de prise en charge sociale des enfants victimes d’abus sur l’ensemble du territoire national ; l’adoption des structures sociales en ressources matérielles et humaines ; le renforcement des capacités techniques et financières des travailleurs sociaux et l’élaboration et la mise en place d’un programme national d’animation communautaire en protection de l’enfant.
Les exposés ont porté sur quatre (04) thèmes lors de cet atelier. Ainsi, les séminaristes ont été formés à la problématique du travail des enfants en Côte d’Ivoire : concepts et ampleur. Le deuxième thème a porté sur l’impact des pires formes de travail des enfants sur la santé et le développement physique et social de l’enfant. Le troisième thème a quant à lui, porté sur le cadre institutionnel national de lutte contre les pires formes de travail des enfants. Et enfin, le dernier thème a porté sur le cadre normatif de la lutte contre les pires formes de travail des enfants.